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La culture au ras des Klaquettes

La culture au ras des Klaquettes
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Derniers commentaires
21 janvier 2008

Pagny chante Brel

Bon ! Au départ, je ne suis pas fan des produits de consommation comme Florent Pagny, mais je me suis risqué à écouter son dernier album "Pagny chante Brel".


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J'avoue aussi que le titre m'a quelque peu attiré, aimant beaucoup le répertoire de Jacques Brel.

Resultat des courses : Pagny s'essaye un peu trop à chanter comme Brel mais je citerai quelques morceaux tout de même qui pêchent de par un côté péchu justement :
"la chanson de Jacky", version accelérée de celle de Brel vaut le détour, "Vesoul" aussi est plutôt sympa.

Pour le reste, pas trop de surprise et bien que Pagny soit un très bon interprète, le reste de l'album est à mon goût peu intéressant et "chez ces gens là" ne vaut pas l'excellente version de Noir Désir éditée sur la compilation faite en hommage au chanteur belge.
Et "Au suivant", qui est déja une superbe chanson, n'apporte rien de plus à un album de reprises qui me fait me demander si, un jour, Pagny, se mettra à composer lui-même.
Ouaif...

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19 janvier 2008

Le dernier crépuscule

C'est la deuxième pièce de Pierre Gope que je lis et comme à la fin de la première, j'ai refermé mon bouquin en ne prononçant que le doux mot de : "putain !".

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(Pierre Gope)

En effet, je n'en reviens pas à chaque fois de revenir à ma réalité après m'être plongé dans une culture kanak écrite de dedans et n'hésitant pas à tout bousculer. Le premier sur lequel j'été tombé, "Où est le droit ?" m'avait déja bien bousculé, abordant en l'espace de peu de pages, un grand nombre de thèmes qui sont le reflet d'une société (assez marginalisée) qui se questionne sans cesse.

 

Des questions, il y en a des masses et des masses qui se posent au fil des lectures ou des représentations des pièces de Pierre Gope, sans donner de réelles réponses, mais le questionnement n'est-il pas une ouverture que l'auteur donne à ses lecteurs ?

 

Pour ce qui est du "dernier crépuscule", on aborde des sujets plus "actuels" (médiatiquement parlant) puisqu'il s'agit du droit à la terre dans le milieu kanak et de la construction d'usine minière.

 

Ce qui me plait dans ce bouquin, c'est que Gope évite les visions minimalistes et simplistes en nous plongeant dans la profondeur d'une société qui se divise entre l'égo des uns et le refus de perdre une culture des autres.
Mais moi-même, je minimalise, alors je vous conseille plutôt de lire "le dernier crépuscule" et même les autres pièce de l'auteur...

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Amicalement

19 janvier 2008

The Devil's Reject

Ca faisait un moment que je cherchais à voir un film de Rob Zombie et j'ai réussi à me trouver ce Devil's Reject sorti en 2005.


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(Rob Zombie)

A savoir que je connais d'abord Rob Zombie de par son groupe WHITE ZOMBIE (référence au premier film de morts vivants tourné par Victor Halperin en 1932) et de par leurs clips glauques. Le groupe jouait alors une forme d'indus sympathique puis Rob Zombie a fait une carrière solo dans le même genre de musique, courronnée de succès. Mais ce n'est, à vrai dire, pas son gromelo scandé sur des riffs lourds qui m'avait accroché à l'époque, mais plutôt ses drôles de clips, genres d'hommages aux séries Z des années 60 et 70.


Eh bien, c'est apparemment sur cette voie que s'est lancé le mister Zombie avec ce film hommage, non plus aux séries Z débiles mais aux grands classiques du sadisme des années 70 qui étaient les débuts de réalisateurs déjantés comme Tobee Hooper (Massacre à la tronçonneuse) ou Wes Craven. Réalisateurs qui, aujourd'hui, ne tournent que de belles daubes que je ne citeraient pas...


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Voila donc, me semble-t'il, le point de départ du cinéma de monsieur Zombie.
Le résultat est époustouffllant de ce sadisme visuel où tortures riment avec tripes bien rouges. Le rendu de l'image donne cet effet bien glauque du 16mm des films des réalisateurs cités plus haut, avec son côté DV numérique bien moderne. J'aime beaucoup en tout cas.


Quant au scénario, il est assez minimaliste quant à lui : un schériff se prend pour l'ange rédempteur et traque une famille de tueurs sadiques. D'ailleurs, l'esprit Hooper-Craven y est puisque le réalisateur ne prend jamais parti pour les uns ou pour l'autre, filmant plutôt complaisamment les regards déjantés de tous au moment du forfait...


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Par contre, et c'est là où le bas blesse, le montage est simple mais parfois trop répétitif voire saoulant à la longue s'attardant au ralenti maintes fois sur les mêmes personnages au moment de l'agonie. Une fois était nettement suffisante pour qu'on comprenne où le réalisateur voulait en venir.


Pour le reste, j'attends de voir ses autres films pour me faire une idée de son travail. De plus, le sieur Zombie évoluera donc mon avis aussi.

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Amicalement

15 janvier 2008

Alexis HK - 4 albums + 1 live officiel

J'avais découvert ce groupe français, en écoutant la compilation du CIRC, "Libérez Marie-Jeanne" avec l'excellent morceau "C'que t'es belle quand j'ai bu".
Après quelques recherches, j'ai "dégoté" 4 excellents albums sortis de 1997 à recemment et un très bon live.


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"Anti-héros Notoire", "Belle Ville", "L'Homme du Moment", "De ne pas bouger" et "C'Que t'es belle en live".


A part le premier album, assez dans la veine alternative française mais déja superbement écrit, les albums suivants se rapprochent plus de la chanson française de qualité qui n'a rien à envier aux "grands".


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Pour ma part, excepté le morceau archi-connu que m'a fait découvir la compil du CIRC, j'en citerai certains comme "chien de vieille", "Foutons-lui la paix" ou encore de belles histoires humaines tels "Gaspard", "Le Ringard", "Mitch", "Son Histoire", "La Femme aux Mille Amants", "L'Homme du Moment", "Juste une Fois", et j'en passe...


Enfin de bons moments passés en la compagnie d'Alexis HK que je conseille à ceux qui ne connaitraient pas du tout et curieux de textes bien écrits.

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Amicalement

14 janvier 2008

Quai des Brumes

Un film magnifique de Marcel Carné sur un scénario et des dialogues de Jacques Prévert tourné en 1938. On connait tous la célèbre réplique de Jean Gabin à Danielle Darrieux : "T'as de beaux yeux tu sais ?" Ou encore celle moins connue du même Gabin : "Forte tête, forte tête" lorsqu'il se cogne le front de dépis. Mais tout le film est basé sur de superbes dialogues populaires du genre de l'entre-deux-guerres.


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Les personnages peints par Prévert sont tous en quête de choses impossibles qu'ils n'obtiendront jamais, excépté peut-être, celui de l'artiste qui recherche la mort. Un film sombre comme vous l'avez compris mais tellement poétique où les "héros" (bien sûre le terme n'est pas adéquat) se croisent continuellement sans se voir.


Ce film constitue les débuts de l'association du cinéaste Marcel Carné avec le poète-scénariste-dialoguiste Jacques Prévert. Une association qui mènera au sommet du septième art avec des films comme LES VISITEURS DU SOIR mais surtout LES ENFANTS DU PARADIS, créant ainsi un genre à part entière qu'est le réalisme poétique où "petites gens" évoluent dans un monde allégorique.


Pour ce qui est de "l'affiche", Carné-Prévert ont toujours demandé à de grandes figures du cinéma français de jouer des rôles qui finalement ont tous une importance équilibrée dans leurs films.
Ainsi dans QUAI DES BRUMES nous pouvons retrouver Jean GABIN en déserteur, Danielle DARRIEUX en adolescente troublée, Michel SIMON en bourgeois visqueux et j'en passe comme l'alcoolique rêveur, l'artiste désabusé, le tenancier de bar nostalgique ou le petit malfrat pas si dur que ça...


Mon avis dans tout ça : si on ne l'a pas vu, il faut le trouver pour se plonger dans cet univers si sombre mais si beau...


A voir aussi le superbe LE JOUR SE LEVE tourné l'année suivante par les deux compères.

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Amicalement

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6 janvier 2008

Chagrin d’école

note_culture_pennac De Daniel Pennac, Gallimard, 2007 Klaquette anti-cancre Essayer Pennac, ça a été l’adopter. J’ai dévoré mes premières lectures de lui : Au Bonheur des ogres, La Fée carabine, La Petite marchande de prose. Les romans ont grossi et je m’essouflais. J’ai quand même apprécié Monsieur Malaussène ou Les Fruits de la passion. Mais je commençais à en avoir marre de sa saga familiale barrée qui tournait un peu en rond, de ses grands délires verbiaux blindés de bons mots et de formules percutantes, de ses scénarios qui en faisaient tellement trop que des fois, ça ne marchait plus si bien. Aujourd’hui, ce qui m’agace chez lui fait partie du tableau, comme les petits défauts d’un proche. Et c’est comme ça que j’ai dévoré son dernier bouquin, Chagrin d’école. Il part de son vécu de très mauvais élève, y mélange son expérience de prof et en profite pour disserter tranquillou sur les cancres. Vus de l’intérieur, en somme. J’y ai trouvé une conception intéressante des mauvais élèves, des anecdotes rigolotes, des métaphores qui font cogiter, malgré quelques apartés qui m’ont un peu saoulée. Mais pas tant que ça finalement, et elles passent d’autant mieux que les chapitres sont courts. Je ne sais pas si il méritait plus le prix Renaudot que les candidats déçus. Il vaut en tout cas largement la peine d’être lu, ne serait-ce que par les enseignants, les parents, les futurs parents… Ce qui finit par faire du monde, en fait ! Je conseille au passage d’autres excellents bouquins du gars qui m’a fait aimer Belleville avant même d’y mettre la klaquette, qui est passé un jour sous le bois noir du Lap’ et dont tant de citations tombent tout juste : Des Chrétiens et des maures. Messieurs les enfants. Le Dictateur et le hamac, dans un autre genre. Encore sur un autre tableau, la BD La Débauche, avec Tardi. Ou les bouquins pour enfants Kamo . Fan
6 janvier 2008

La petite fille de Monsieur Linh

note_culture_linh De Philippe Claudel, Livre de poche, 2007 pour cette édition Klaquettes d’exil C’est un vieux monsieur triste et fatigué qui a tout quitté pour sauver un bébé. Ni lui ni nous ne savons encore de quoi seront fait son avenir et celui de sa petite-fille. Entre un passé dramatique et un futur incertain, Philippe Claudel raconte simplement, au présent, un déracinement et des souffrances qui se rencontrent par dessus les barrières. En m’offrant ce petit roman facile à lire, copine Claire m’a ouvert le monde d’un auteur que je n’avais jamais lu. Je ne sais pas (encore !) comment sont ces autres livres. Mais j’ai trouvé celui-ci superbe, poignant, d’une efficacité tranchante. Un petit bijou. Fan
26 décembre 2007

Combat de nègre et de chiens

J'en ai profité que Jean-Paul Smadja vient d'adapter la pièce de Bernard-Marie Koltès au théâtre local, pour lire cette très belle (et très dure) pièce sur le colonialisme africain écrite en 1979. D'ailleurs la pièce sera jouée à la rentrée prochaine avec en tête d'affiche Jean-Paul Smadja, Stéphane Piochaud et Claudie Ollivier.



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Bernard-Marie Koltès


Une pièce très dure, je disais (à jouer comme à lire) puisqu'il est question de la non-communicabilité entre les
êtres et surtout de l'incompréhension de l'autre.
Le décors : Un chantier des travaux publics au coeur d'une vaste Afrique vierge d'espace mais assourdissante de silence où la paranoïa imprègne peu à peu les êtres qui croyaient connaître le lieu.
Les personnages : Horn, chef du chantier, Cal son suppléant. Un meurtre a été commis sur un "nègre" du chantier. Sur cet entre-fait, Horn fait venir une femme de Paris, Léone.
Tout part en vrille lorsque Alboury l'africain vient chercher le cadavre de son frère...

La paranoïa s'incruste dans le microcosme de ce chantier paumé dont l'auteur plante le clou de la claustrophobie allant jusqu'à nous suggérer constemment des sons venus de l'"extérieur".

Chaque personnage se dévoile alors petit à petit...

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Amicalement

27 octobre 2007

le premier FRANKENSTEIN

Comme je suis un mec aux goûts assez classiques, je vais commencer par écrire sur ce blog en m'auto-caricaturant et en vous présentant pour cette occasion un plus-que-classique : le tout premier Frankenstein de l'Histoire du Cinéma.


Donc pour commencer, nous sommes encore loin de lui : images


En effet, Boris Karloff, qui incarne parfaitement la créature réssuscitée en 1931 dans le film de James Whale, en était sûrement encore à se demander s'il allait entamer une carrière théâtrale. Nous sommes en 1910 !
1910, époque de gestation pour un cinéma qui n'en est encore qu'à adapter les classiques de la littérature et autres "passions du christ".
Epoque aussi où Thomas Edison créé un trust cinématographique aux USA tandis que Georges Méliès perd son monopole de la création de films fantastiques (bien qu'en 1910, nous ne pouvions encore parler de genres cinématographiques).


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C'est donc Edison (pré-inventeur du cinéma, tout de même, puisqu'il a produit la pellicule avant que les frères Lumières ne s'en mêlent !) qui produit ce petit bijou de ringardise (pour nos yeux habitués aux jeux actor's studiosiens et aux effets matrixesques). Il en confia la réalisation à l'un de ses opérateurs, J. Searle Dawley et le rôle de la créature à un théâtreux du nom d'Augustus Phillips. Théâtreux, oui, mais bien classique comme on n'en voit plus aujourd'hui, abordant un personnage de monstre d'opérette mi-danseur, mi-effrayant : donc bien ridicule.


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Pour ce qui est de l'intrigue, c'est peut-être l'une des adaptations les moins fidèles au roman de Mary Shelley puisque le film ne dure que 12 minutes. On y retrouve la résurrection de la créature, scène qui ressemble plus à une apparition de fantôme engendré par une potion dans une marmitte géante que tourne une sorcière (le baron) à l'aide d'une grosse spatule. Nous sommes donc loin de la profanation de sépultures et de la resurrection grâce au tonnerre !
De plus, la créature disparaît, non pas dans les glaciers des Pôles, mais son reflet est absorbé par un miroir, effet typiquement mélièssien.

L'intérêt de ce court-métrage est avant tout d'être la première apparition du monstre de Frankenstein à l'écran, premier d'une longue série où nous retrouverons dans le rôle de la créature de grands noms tels Boris Karloff, Christopher Lee et même Eddy Mitchell !

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Amicalement

13 juin 2007

Psychostar World

Kamini est au rap ce que Lorie est à la chanson pour adolescentes, un gros buzz d'Internet !

Comme quoi, le net ça peut servir à autre chose qu'a regarder des sites p0rn ;) !

Et ce n'est pas vous qui lisez ces lignes qui allez me contredire…

(Cet article vient de perdre la moitié de ces lecteurs, ceux arrivés ici après avoir tapé "p0rn" sur gooooogle)

Aujourd'hui tout le monde connait Kamini et Marly-Gomont, 67 habitants, le petit patelin le plus célèbre de toute la Picardie.

Il faut dire que ce rap rural nous a fait du bien aux oreilles !

Un beat simpliste mais efficace, un clip qui ne se la raconte pas, une bonne touche d'humour et la sensation d'un grand vide comblé : on peut donc faire rimer Rap avec Mobylette et bouses de vaches…

Des millions de visites plus tard, un deuxième morceau ("J'suis blanc") et une Victoire de la Musique" pour le clip, il trouve l'occasion de sortir son album.

"Psychostar World".

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10 nouveaux titres et les deux singles du net.

Un ensemble bien construit aux beat toujours minimalistes, au son West Coast, aux textes intelligents, bien écrits et souvent drôle…

Quand il n'est pas rappeur Kamini est infirmier en psychiatrie, et la psychiatrie, ça l'inspire. Un tiers des titres de l'album en parle directement. L'album traite, donc, de ruralité, de psychiatrie, de K-Maro et le rap a l'eau qui fait "hey! ho!", des chevaliers du Zodiaque car Kamini est un chevalier de Bronze (retour direct à la case psychiatrie) et de racisme. Il n'y a presque rien a jeter dans l'album, même si je n'aime pas "faisons quéquette" (Pas besoin de casser K-Maro si c'est pour écrire des textes à la Lord Kossity). J'aime aussi ses morceaux aux textes plus grave ("Le déni").

Attention, ce n'est pas la révélation du siècle, on ne vient pas de découvrir le Mozart ou le Rimbaud du rap mais voici un album dont les paroles et la musique se laisseront écouter sans honte.

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Kamini l'avait dit, il serait médecin ou rappeur ! Je crois bien que cet album va mettre un frein à sa future carrière de docteur…

Le site de Kamini

kamini_20rappeur_20campagne

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Gwen écoute du rap

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