Ring

Après avoir échoué il y a quelques mois voir The ring 2, une bonne daube états-uniennes, qui n'est autre que la suite du remake du film présenté ici. Il faut un peu suivre. Ce qui marque le plus dans ce film finalement, c'est une certaine sobriété. Le réalisateur nous raconte une histoire bien horrible mais ne rajoute pas d'effet superflu pour autant ni de musique grinçante à tout va pour rien. Je n'ai pas vu la version hollywoodienne mais je m'imagine facilement que c'est la même histoire mais avec les désagréments décrits avant.
Je dois tout de même dire que le film m'a un peu déçu. J'en ai entendu beaucoup de mieux, je m'attendais à avoir un frisson continu, l'angoisse à fleur de peau. Et, non. Si ce n'est à la fin lorsqu'ils sont dans le puit. Mais au final, c'est un film que j'ai apprécié pour son ambiance. Je note toutefois que certaines ficelles sont un peu grossières. Mais cela n'enlève rien à a qualité du rebondissement final.

Fabien

Comments

[fanfan]

Il ya des films comme ça qui sont tellement différents des blockbusters qu'on les regarde en se demandant bien pourquoi, parce qu'au fond l'image n'est pas terrible, le jeu des acteurs pas outrancier, la musique bien discrète, les effets spéciaux inexistants… Et sans s'en rendre compte, on est déjà happpé par l'histoire. (J'ai vu de cette manière Missing, portés disparus. Une excellente surprise).
Très bon, le rebondissement final, amené tout en douceur après plusieurs faux rebondissements : la caméra change d'angle, la musique est suspendue. Et en fait, non, rien.

[Max]

Pour moi toute la force du film tiend dans sa fausse fin à l'américaine : le couple qui se retrouve, le coucher (ou le lever) de soleil, les gyrophares de la police. Tout les éléments sont en place pour nous dire que c'est fini, bravo le happy end! et que nenni ! ça repart !

très fort !!

je suis d'accord avec vous, pas d'effet. l'angoisse nait dans le creux des vagues de cette mer si sombre.

[d'autres]

Tout est là, pas d'angoisse latente, pas d'inquiétude hors de propos, juste le réflexe de l'occidental formaté au ciné Hollywood qui se demande mais quand donc que c'est que tout fout le camp, que ça s'accélère que ça fait peur un bon coup. Non, rien de tout ça, à peine une sourde gêne, résolument pas alimentée qui plus est, née de ces tableaux inquiétants, l'impression que ça n'en finit pas, jusqu'à la fin tellement surprenante alors que naissait la déception. 'fin bon, j'ai une forte sympathie pour cette trilogie, voire tétralogie m'a-t'on confié, elle emmène loin, toujours plus loin, et surtout pas où on l'attend ...